Monsieur le Ministre et moi-même |
).devant une assistance conquise par la simplicité de notre hôte,nous avons parlé culture, sciences , solidarité , nationalisme "apolitique" j'ai pour ma part été ému aux larmes quand Monsieur le Ministre nous a dis ce qu'il devait a son père l'Imam Si Mohamed El Kamel, avec une émotion telle qu'un silence s'est installé dans l'assistance, il a rendu hommage à ses professeurs et à son mentor en politique, Hamrouche Mouloud, mon ami Azzedine m'a expliqué " A l'époque ou khenchela était une commune, nous avions des patriotes aux scouts musulmans ,au mouvement nationaliste ,nous avions les oulémas musulmans de Benbadis ,nous avions un club de football qui était le porte drapeau de la ville , petite daira ,nous avions des hommes, des ministres, puis c'est le vide .nous n'avons plus de repères, la médiocrité nous enfonce .essayons de faire changer lles choses vraiment on est déçu quoiqu'on fasse les tire au flanc sont nombreux" Azzedine a raison il faut nous prendre en charge, parmi la jeune génération il doit y avoir des "Bererhi", il faut relever les défis du futur pour rendre a Khenchela son lustre d'Antan , j'ai été surpris par la culture francophone de notre hôte, qui a cité tous les grands écrivains et nous a récité un poême de son crû, qu'il avait écrit a l'âge de 14 ans, qui a susciter les applaudissements de l'auditoire,( j'aimerais beaucoup retrouver ce poème), en écoutant cet homme j'ai rêvé d'une autre Algerie, stable, solidaire, écologique, Merci Monsieur le ministre pour ce merveilleux moment passé en votre compagnie
Mr le Ministre et "les ami(e)s de Khenchela" |